La Thaïlande, ses plages et ses usines de préservatifs. Presque la moitié des quatre milliards de préservatifs produits chaque année, le sont dans ce pays. Pour une raison simple : les hévéas, des arbres prospères dans la région, fournissent le matériau de base : le latex.
A l’usine, celui ci, enrichi de conservateurs et de stabilisants, est versé dans des cuves. Des cylindres en verre y sont plongés à plusieurs reprises, se couvrant ainsi d’une fine couche de matériau. Celle ci est alors chauffée, baignée, séchée, puis détachée du support. Après des tests de résistance et d’étanchéité, le produit est enfin lubrifié et placé dans un étui.
Mais, depuis les années 90, la fabrication est devenue plus complexe, explique le porte-parole de Manix, car le préservatif se diversifie : il s’évase, chauffe, se dote d’antennes frémissantes, se parfume à la menthe... Quoi qu’il en soit, son quart d’heure de gloire terminé, il termine à la poubelle, rejoignant les ordures ménagères. Brûlées, ces dernières fournissent de l’énergie pour le chauffage, explique Eco emballage, qui promeut le tri sélectif en France. Restent les préservatifs abandonnés dans une clairière lors d’étreintes bucoliques. Ils font regretter à certains l’ancêtre du préservatif, fabriqué à base de boyaux de mouton par les Egyptiens, il y a 5000 ans."
A quand le recyclage plus personnalisé de certains déchets, quant à ceux qui ... ?