Dimanche 7 novembre - Kukuri

Revoir Kathmandu presque vide, occupée à la préparation de la fête des lumières, regarder les vitrines occultées, ne croisant que les neuf paires d'yeux, curieux de ces nouvelles saveurs culturelles. Ici, une minuscule échoppe attire de sa lumière l'exposition des couteaux traditionnels népalais.

Le quartier de Thamel au calme permet d'appréhender l'histoire des bâtisses couvertes autrement de fringues copiés et autres attrapes touristes apprentis trekkeurs des neiges. Au sortir de la ville, la tôle remplace la brique.

Je me permets une dernière lecture alors que le bus nous amène vers Bésisahar, première étape de notre périple - avant de mettre le QI à 12, condition de vacances réussies. Dans un article du Point "l'éloge du sacré" trouvé par ici, Raphaëlle Simone affirme que la prophésie de Tocqueville s'est enfin réalisée et que nous vivons désormais sous la tyrannie d'un monstre doux, de surcroit globalisé, qui nous promet de vivre sans trop penser, sans trop dépenser, sans trop souffrir, ... 

Au pays où le Yéti rôde, voilà un à-propos de convenance qui me comble d'aise

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En route pour 140 kilomètres de pistes.