Jeudi 11 février : Derniers détours dans Petra et ses tours des génies ignorantes désormais du moindre touriste. Nous
partons vers des vallées qui ne se ressemblent pas. Wadi pierreux, wadi humide à l'oasis d'un seul palmier, wadi blanc puis wadi rouge ..., wadi de Sabra avec son théâtre millénaire - seul vestige
témoin de ces villes foisonnantes de la banlieue de Petra.
Une petite fille joue avec un chevreau sous un amandier au milieu des plastiques. Les scènes de la vie en marge des tentes bédouines rivalisent avec les plongées béantes des passages montagneux que
nous suivons émerveillés. Notre guide perché sur son âne, tel un Sancho Pança. Les paradis se succèdent !
Nous partons avec des 4x4 vers le wadi suprême, le Wadi Rum, prolongement du Sinaï qui m'avait fasciné en d'autres temps. Nous arrivons avec le coucher de soleil ( un peu décevant). Le campement
est aménagé, presque un hôtel avec lumière à la nuit tombée et surtout les douches et WC qui feront l'unanimité.
Je reste seul sur un rocher qui domine ... un chat couleur sable me rejoint en minaudant.