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Des humeurs, des images en fonction du quotidien, des événements, des voyages, des lectures ou des scènes de ménage ! Le Olympie world ... !

Modernités plurielles 1905-1970 au Centre Pompidou, Paris

Modernités plurielles 1905-1970 au Centre Pompidou, Paris

Disons que c'est toujours une bonne nouvelle quand un pilier de l'art contemporain se renouvelle ... B., un ami travaillant au Centre, nous avait offert le catalogue de l'exposition lors d'un dîner, rendant copieux le repas ... Le pitch : "Nouvelle présentation de la collection moderne du Centre Pompidou, "Modernités plurielles" privilégie une approche ouverte de l'art de 1905 à 1970. Tous les continents sont représentés dans cette sélection comprenant plus de 1000 œuvres et près de 400 artistes qui opère un rééquilibrage des différentes régions du monde pour proposer une géographie élargie de l'art.(...) Cette lecture de l'histoire de l'art remet aussi en lumière un certain nombre d'esthétiques et d'artistes injustement négligés. (...) L'intérêt des artistes modernes pour les arts non occidentaux, pour les arts populaires, l'art naïf , ou encore pour la vie moderne et les arts appliqués y est mis en valeur."

Catherine Grenier, le commissaire général ... et ses associés, mettent en avant des femmes artistes (mais pas de découverte majeure preuve qu'il n'y a pas tant de misogynie en art ?) mais convoquent aussi "la diversité des expériences artistiques, du cinéma expérimental à la photographie, des arts appliqués à l'architecture."

C'est peut-être ce qui provoque parfois une certaine lassitude - le défaut de cette proposition de "regard", le trop de ... par rapport à l'abondance des œuvres. Pour moi, la photographie est trop présente (avec peu de prise de risques dans le choix des artistes hélas trop déjà vus), de même que l'architecture qui envahit trop d'espaces mettant le doute sur ces techniciens (artistes ?) que sont les ar(t)chitectes. Ces maquettes n'arrivent pas à nous émouvoir ...

Il faut se précipiter néanmoins en ces temps d'été pour redécouvrir les collections, car nous sommes magnifiquement interpellés dès l'entrée par la monumentale peinture d'Amédée Ozenfant, "les quatre races", témoignage de la crise de la pensée moderne provoquée par le choc de la première guerre mondiale. Cent ans après, la représentation de l'humanité réconciliée que l'art pourrait contribuer à échafauder témoigne de l'espoir d'un monde nouveau pour cet artiste engagé.

L'actualité nous ramène hélas sur l'Europe d'Ismaël de la Serna qui "montre une vision hallucinée et prophétique d'une humanité asservie et guettée par le désastre", peinte en 1935 et qui augure encore notre possible avenir tellement "présent".

Au gré des œuvres présentées, l'amical clin d’œil du déjà vu se double de l'intérêt de l'accrochage et d'une nouvelle proximité. Ne nous privons pas de ce plaisir d'une promenade dans cette modernité plurielle !

Modernités plurielles 1905-1970 au Centre Pompidou, Paris
Modernités plurielles 1905-1970 au Centre Pompidou, Paris
Modernités plurielles 1905-1970 au Centre Pompidou, Paris
Modernités plurielles 1905-1970 au Centre Pompidou, Paris
Modernités plurielles 1905-1970 au Centre Pompidou, Paris
Modernités plurielles 1905-1970 au Centre Pompidou, Paris
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