Des humeurs, des images en fonction du quotidien, des événements, des voyages, des lectures ou des scènes de ménage ! Le Olympie world ... !
Le (mauvais) cinéma imposé à l'Assemblée nationale par certains élus serait dicté par un besoin d'images à diffuser sur les réseaux sociaux et notamment TikTok, apprend-on ! Thibaut Le Gal, journaliste à 20 minutes, nous livre quelques confessions que l'on peine à qualifier. "Lors de la question à Gérald Darmanin à l'Assemblée, je lui mets une bonne vanne dans la tête, donc on coupe pile à ce moment là avec un montage saccadé, un ralenti sur son visage, et on met le passage sur TikTok" explique David Guiraud, député LFI du Nord. Pour coller aux codes des réseaux sociaux, les insoumis modifient leur manière de prendre la parole : "on se maîtrise pour ne pas hurler dans le micro pour que la voix ne sature pas dans les vidéos" précise Ugo Bernalicis, "je travaille sur le rythme de mes phrases et je prépare mes accroches" rapporte David Guiraud ... Antoine Léaumenty, LFI Essonne revendique ses 107 000 abonnés qui attendent le buzz du jour ... "Certains élus ne font plus leurs interventions pour faire avancer le débat mais pour leur com personnelle, on transforme l'Assemblée en studio de clowneries", d'autant plus que les montages peuvent biaiser une réalité en isolant une phrase d'un contexte ... Désormais, séduit pas ces exemples, des élus de la majorité ou du Rassemblement national s'y mettent également. Et notre journaliste de conclure par la question : Une stratégie pour lutter contre l'abstentionnisme des jeunes et les ramener aux urnes ? On peut en douter !