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Il n'était pas sorti de "sa" Corée depuis l'épidémie de la Covid 19. Le revoilà "en fanfare" dans son luxueux train blindé aux 90 wagons vert bouteille, transport favori des dirigeants nord-coréens depuis trois générations. Au rythme de 60 Km/h, il aura fallu 24 heures pour gagner la Russie depuis Pyongyang, occasion de profiter des incroyables "prestations" proposées. La protection est au maximum avec des armes d'assaut et un hélicoptère à bord, en plus des militaires déployés le long de la voie sur tout le parcours ! Le train peut faire marche arrière en cas de problème ... Côté distraction, peu de fuite, mais un officiel russe monté dans le train en 2001 avait témoigné qu'il "était possible de commander n'importe quel plat de cuisine russe, chinoise, coréenne, japonaise et française", entre homards vivants et caisses de vins rouge de Bordeaux ou de Bourgogne acheminées depuis Paris, les repas étaient accompagnées par quatre jeunes chanteuses pour divertir l'ancien dirigeant Kim Jong-Il (qui est d'ailleurs mort dans ce train d'une crise cardiaque en 2011)... Difficile de savoir si le luxe est maintenu, mais on raconte que des jeunes dames seraient montées à bord, en guise de "protection (très) rapprochée" sans doute ? Pour revenir au but du voyage, au bout du tapis rouge se veut la rencontre avec Poutine pour un "grand accord d'échanges d'armes et de technologies. Pyongyang posséderait des dizaines de millions d'obus d'artillerie et de roquettes de conception soviétique qui pourraient donner un coup de fouet à l'armée russe en Ukraine." Une experte se désole de "voir Moscou obligé de se tourner vers la Corée du Nord, la 198e économie mondiale, un pays incapable de nourrir son propre peuple, montre une forme de désespoir dans le pouvoir russe... Plus que ces munitions pour la Russie, le plus inquiétant est plutôt ce que la Corée du Nord pourrait, elle, récupérer dans l'échange" prévient-elle ... On rigole moins.