Des humeurs, des images en fonction du quotidien, des événements, des voyages, des lectures ou des scènes de ménage ! Le Olympie world ... !
Pffff, les journées passent trop vite, oublié le blog de jeudi à ce jour ! Bravo la régularité. Autant vous dire qu'il faudra vous habituer car les vacances de Noël approchent !
Ce week, j'ai été voir l'expo de Faucon au Centre Européen de la Photographie dans le Marais. Le vrai plus est la "transposition" de la maison dudit Faucon dans les sous-sol ! L'incroyable est cette foulitude d'objets en libre accès ! Avec mes paquets d'Eau de paris (une superbe carafe vendu par l'établissement semi-public des Eaux de Paris), j'aurais pu volontiers me servir de quelques objets-témoignages qui m'ont fait envie ! Mais non, je n'ai rien piqué, car la peur de déteindre était la plus forte. Explications : Autant j'avais apprécié la série des "Chambres", autant les photographies exposées ici sont "malodorantes", un sentiment étrange, mélange de malaise et de nausée, vous saisie devant ces mises en scène extérieures, scènes de batailles (?), de campagne, de mort, avec des vrais garçons (rares) et des manequins-faux garçons (par dizaines) mis en situation ... bref, de la violence qui se veut érotique, déjà dérangeante car "l'objet " est le garçon de 9/11 ans (je suppose pour l'âge !), mélange de masculinité et de féminité, archange asexué, beauté féline ... à laquelle "on" ne peut être insensible. C'est tout cela qui dérange, Faucon nous fait désirer l'indésirable, l'interdit, ... jusqu'à la nausée. Reste l'artiste, le grand, salut malgré tout.
A ne pas rater, la visite de la petite galerie juste après le Café ... des séries de photos mises en scène, j'ai eu envie de tout emporter !
Les cadeaux. C'est la période. Moi, j'en ai tellement envie que je n'arrête pas de m'en faire. On est jamais aussi bien servie que par soi-même, alors. Je vous parlerais plus tard de ma nouvelle acquisition livresque : "et mon fils avec moi n'apprendra qu'à pleurer" de Frédéric Roux. Je ferais comme Ruquier dans le "ça balance à Paris" de Paris Première, ne vous citer que les premières phrases (je suis pas beaucoup plus loin, mais ça promet !) :
"A peine était-il mort que mon père a continué à nous emmerder. ..."
Effectivement, Noël est une période nauséeuse, donc acte. Dès le métro, les accidents de voyageurs vous le rappelent ! Mais je vous assure, j'adore Noël car c'est synonyme de "je pars en vacances en famille". Cela étant, j'ai fais jeudi une grosse crise d'angoisse, genre "je ne peux plus respirer, je vais mourir". Parfaitement, d'accord j'avais trop (beaucoup trop) bu de bière, lors de ces soirées arrosées dont nous subissons la ritualité du jeudi ou vendredi avec J. Chamaillage habituel, remise en cause puis tournée des bars. Jolis baisers entre jolis gens, culpabilité, mal-être alccolique. Bref, nausées. Il fallait pas moins d'un Faucon pour faire passer tout cela !