Des humeurs, des images en fonction du quotidien, des événements, des voyages, des lectures ou des scènes de ménage ! Le Olympie world ... !
Jusqu'au 8 mars 2014 - Hôtel de Ville de Paris, salle Saint Jean : 5 rue Lobau, 75004 Paris – Du lundi au samedi, de 10 h à 19 h – Entrée gratuite – catalogue de l’exposition disponible, Éditions Flammarion, 35 euros.
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Commentaires lus ici et là sur internet :"Paris rend ainsi hommage à Gyulus Halas, né en 1899 à Brasso en Transylvanie, qui prendra le nom de Brassaï lorsqu’il se lancera dans la photographie en 1929. Profondément marqué par les souvenirs qu’il garde de son enfance parisienne, il entreprend une magnifique collection de clichés qui les lui rappellent. L’exposition commence d’ailleurs par présenter en parallèle quelques-unes de ces images et celles de l’artiste à la Belle Époque. Au gré des déambulations, le visiteur découvrira ensuite les photos plus intimes, la prédilection de Brassaï pour les lieux interlopes et les ambiances particulières. Alternant photos de célébrités – on reconnaîtra au passage Dali, Picasso, Jean Marais ou Simone Beauvoir – et anonymes dans les clubs et les maisons closes de la capitale, mauvais garçons ou paumés dans la nuit, mais aussi couples d’amoureux et promeneurs insouciants, c’est tout un monde qui nous est ainsi donné à voir, dans cette ambiance crépusculaire propre à l’artiste qui n’acceptait comme éclairage que les lueurs de phares de voiture, d’un réverbère, ou d’une cigarette… L’exposition permet aussi de découvrir des aspects méconnus du travail de l’artiste. Fasciné par les graffitis, il en a réalisé de très nombreux clichés, présentés très intelligemment sur un mur. On admirera également des sculptures, qui ne sont pas sans rappeler les clichés de nus. Et en parlant d’aspects méconnus, le visiteur se laisse surprendre par une vraie curiosité : un film de 21 minutes, Tant qu’il y aura des Bêtes, tourné au zoo de Vincennes et à la ménagerie du Jardin des Plantes. Ce moyen métrage, présenté à Cannes en 1956, y obtient le prix du film le plus original. L’exposition s’achève sur une série de photos du "Paris éternel", plus classiques, mais qui soulignent tout l’art du photographe."
Assurément, la Presse a eu raison de privilégier cette très belle balade, hymne à l’amour de Paris, et hommage au talent d’un grand maître de la photo, c’est à une bien belle promenade que nous convie la Ville de Paris dans ce qui ressemble à Paris ... mais n'est plus Paris ...